On entend souvent parler de l’ostéopathie pour traiter les articulations, les muscles et les segments osseux.

La petite histoire de l’ostéopathie

L’ostéopathie remonte au 19ème siècle du côté des Etats-Unis. Elle est initiée par le Dr. Andrew Taylor Still. En France, sa réglementation officielle date de 2007. L’ostéopathie fait partie des soins naturels. Elle repose essentiellement sur l’analyse et le traitement effectués par la main du praticien. Il s’agit notamment de manipulations osseuses ou musculaires. Le créateur de la discipline a conclu que le bien-être du corps de l’homme repose sur le fonctionnement optimal de son appareil locomoteur. Cela porte essentiellement sur le squelette, les muscles, les tendons ainsi que les nerfs.

Le but principal de l’ostéopathie

C’est une discipline qui vise le rétablissement des fonctions de l’organisme. Avec l’ostéopathie, on cible davantage le traitement des causes des douleurs ainsi que les troubles fonctionnels. Ainsi, l’ostéopathie table avant tout sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie.

En fait, c’est une technique qui épaule le corps pour obtenir un meilleur équilibre. L’objectif est de travailler efficacement afin de parvenir à l’auto guérison.

L’essentiel sur la technique de l’ostéopathie

Comme toutes les composantes du corps humain sont rattachées grâce aux tissus organiques, le corps est une véritable unité fonctionnelle. Quand une anomalie apparaît au niveau du fonctionnement, elle impacte les structures établies à distance via les corrélations des tissus. L’ostéopathie est une pratique manuelle qui permet d’éliminer les blocages articulaires pour un fonctionnement optimal du corps.

Le mode d’action de l’ostéopathie

L’ostéopathe travaille à distance en se basant sur le système musculo-squelettique pour atteindre les organes essentiels du corps humain. Afin d’y parvenir, le thérapeute repose sur des techniques de pression, d’élongation et de torsion. Les meilleurs succès sont surtout constatés sur les troubles fonctionnels. Cela porte sur les douleurs aux causes inconnues et gênantes au quotidien. On peut citer les douleurs vertébrales, les douleurs costales et articulaires. On peut aussi retenir les tendinites, les douleurs et les traumatismes musculaires. Il ne faut pas oublier les migraines, les maux de tête et les vertiges.

Le type de consultation en ostéopathie

Lors de la consultation initiale, l’ostéopathe va poser de nombreuses questions au patient. Ensuite, il passe à la palpation ou examen physique du patient. Les questions peuvent parfois surprendre car elles semblent éloignées du sujet. De plus, le praticien peut palper, toucher ou mobiliser des zones ou la douleur est absente. En principe, la discipline est destinée à tous les patients sans distinction d’âge.

Néanmoins, les manipulations du crâne, les manipulations du rachis ainsi que celles de la face chez le bébé de moins de 6 mois requièrent des conditions spécifiques. Il est fortement recommandé d’obtenir un certificat de non contre-indication médicale délivré par un médecin.

Par ailleurs, l’hémophilie constitue une contre-indication à la manipulation de l’ostéopathe. C’est également le cas pour l’ostéoporose, l’AVC. Si les actes de l’ostéopathe ne bénéficient pas du remboursement de la Sécurité Sociale, de nombreuses mutuelles permettent ce type de remboursement.

La réglementation relative à l’ostéopathie

La loi Kouchner sur les droits du malade reconnait l’ostéopathie en 2002. Après les décrets d’application en 2007, l’Agence Régionale de Santé ou ARS permet l’enregistrement des ostéopathes de manière officielle.

Depuis 2015, la formation est obligatoire et demande 4 860 heures sur 5 ans. Elle est proposée par des écoles spécialisées en ostéopathie. Ces établissements ont l’obligation de renouveler leur agrément auprès de l’Etat tous les 5 ans. Un ostéopathe ne peut pas délivrer d’ordonnance pour les médicaments. De plus, il ne peut pas accorder d’arrêt de travail. Ce praticien ne peut pas effectuer des manipulations gynéco-obstétricales et des touchers pelviens.

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